aura@books.theunseen.city ha recensito Vente à la criée du lot 49 di Thomas Pynchon
C'est fou
4 stelle
Premier contact avec Pynchon suite aux recommandation d'une amie. Et oh boy, what a ride.
Le début, c'est Oedipa, une femme avec sa vie, ses problèmes, son mari hypersensible et son psychiatre avec un drôle d'accent allemand qui se retrouve exécutrice testamentaire pour un milliardaire qu'elle a connu autrefois. Mais ce n'est qu'un prétexte, car très vite Oedipa va se retrouvée plongée dans un mystère.
Je ne divulgâcherai pas, et quand bien même je le ferai ça n'aurait pas grand sens. Rien n'est clair ni clairement expliqué dans le récit. Oedipa court après des symboles, des bouts de sens qui sont cachées dans des recoins de bars et des boîtes postales sous des bretelles d'autoroute. Oedipa rencontre des personnages un peu foutraques (qui sont à peu près tous horny pour elle, c'est un peu gênant et ça m'a un peu sorti du texte). Chaque graine de sens qu'elle obtient s'accompagne …
Premier contact avec Pynchon suite aux recommandation d'une amie. Et oh boy, what a ride.
Le début, c'est Oedipa, une femme avec sa vie, ses problèmes, son mari hypersensible et son psychiatre avec un drôle d'accent allemand qui se retrouve exécutrice testamentaire pour un milliardaire qu'elle a connu autrefois. Mais ce n'est qu'un prétexte, car très vite Oedipa va se retrouvée plongée dans un mystère.
Je ne divulgâcherai pas, et quand bien même je le ferai ça n'aurait pas grand sens. Rien n'est clair ni clairement expliqué dans le récit. Oedipa court après des symboles, des bouts de sens qui sont cachées dans des recoins de bars et des boîtes postales sous des bretelles d'autoroute. Oedipa rencontre des personnages un peu foutraques (qui sont à peu près tous horny pour elle, c'est un peu gênant et ça m'a un peu sorti du texte). Chaque graine de sens qu'elle obtient s'accompagne d'un nouveau désemparement.
Franchement, je ne sais pas dire ce qui est important dans ce livre, ni ce qui a fait qu'il a si bien marché pour moi. C'est peut-être la texture du réel qui se ressent à chaque mot, chaque phrase. Peut-être le délire d'Oedipa à la fin du texte qui m'a rappelé très fort une Mrs. Dalloway qui serait sous LSD roulant à 200kmh sur des autoroutes californiennes. Que chaque personnage est un peu décalé avec le "réel", mais que je me suis rendu compte en écrivant ça que ces personnages n'étaient pas moins des parties du monde que d'autres, et que ce "réel" et ce "banal" qu'on aime à penser n'est qu'un très fin voile qui cache une réalité beaucoup plus intense.
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