L'orda del vento

Pour le dire tout de suite, après l'avoir terminé et réfléchi quelques jours à mon avis, c'est pour moi un bon livre.

Il a certaines qualités et moments de brillance qui sont remarquables ! Mais également des défauts, la plupart petits, certains plus importants à mes yeux.

Ce que vous penserez de ce livre dépendra sûrement de ce que vous voulez en retenir. Avec quoi vous vous laissez porter, berçés par ses qualités. Ou ce qui vous énervera davantage, vous fera grincer les dents, vous épuisera.

Ses forces : - le ressenti extrêmement bien transmis de l'adversité face au vent ! - on est tenu en haleine à certains moments marquants - le groupe, la Horde - les thêmes de la quête et de l'inconnu - l'univers créé par l'auteur - l'utilisation complète de la langue française, du familier au soutenu, au poétique - un tremplin pour vous faire réfléchir, imaginer, y repenser, vouloir jouer du jeu de rôle dans cet univers

Ses faiblesses : - là où le groupe de la Horde était bien travaillé, la plupart des personnages pris individuellement sont peu travaillés et paraissent très passifs, peu en remise en question - des mystères servis à la pelle, qui pour la plupart ne seront jamais expliqués - lore dump et réflexions philosophiques certaines fois trop lourdes - livre long : 700 pages là où 500 auraient suffit - cohérence de certains éléments de l'univers, de certains rebondissements et de certains choix des personnages douteux. Il arrive de se dire que certaines choses que l'on a lu ne font aucun sens. Que quelque chose d'expliqué est contredit par autre chose.

L'analogie du lecteur qui traverse l'épreuve, heureuse ou malheureuse, que sera la lecture ce roman résonne avec les protagonistes et leur quête d'avancer en pack face au vent omni-présent pour découvrir ce qu'il y a à l'origine, au bout, là où les vents se forment.

Ils pourraient très bien rester à la maison, vous pourriez très bien reposer ce livre.

Allez vous y trouver, à la fin du voyage, un accomplissement, une réjouissance, un énervement, une déception. Ce sera à vous de le décider en faisant le bilan de votre périple.

Moi j'en suis un peu des deux.

J’ai presque fini. C’est très bien écrit, bien que l’utilisation de caractères typographiques pour indiquer qui parle est un peu déroutant. J’ai un peu de mal à me concentrer dessus, ce n’était peut-être pas le bon moment pour le commencer.

La cohérence de l’histoire en elle-même m’échappe un peu : vu ce qui semble être un enjeu majeur d’atteindre l’origine du vent, ne former qu’une seule horde par génération, alors que l’éducation des futurs membres de la horde prend du temps, et que le voyage à pieds est obligatoire et extrêmement long, me parait peu vraisemblable. Le pire étant que cette horde unique passe par un chemin unique : tout droit. Et si le chemin est mortel, tant pis. Et si quelqu’un pouvait les rapprocher un peu en les conduisant, tant pis aussi, c’est à pieds que ça se passe. C’est la trente-quatrième horde, 34 générations pour apprendre la cause de la violence du vent. Ça ne paraît pas très logique.

#mastolivre #vendredilecture

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Caro Alain Damasio, da dove cavolo inizio questa recensione?

L'Orda del Vento, infatti, è uno dei fantasy più originali che mi sia capitato di leggere, pieno di poesia e dalla narrazione corale. Vi si avvicendano, infatti, ben ventidue punti di vista, ognuno dei quali viene identificato con un simbolo grafico. Grazie alla Nord che ha pensato bene di aggiungere a questa edizione un foglio con la legenda dei simboli.

La vicenda, infatti, inizia in media res e il lettore passa diverse pagine prima di cominciare a capire cosa sta accadendo e cosa stanno facendo in giro questi ventidue tizi. Quindi, se avete intenzione di leggerlo, preparatevi a una cinquantina di pagine di spaesamento.

Uno spaesamento che, però, in qualche misura non vi abbandonerà mai per tutto il corso della narrazione. Il mondo de L'Orda del Vento, infatti, ha tutta una serie di caratteristiche sue proprie che Damasio in parte spiega, ma in parte lascia all'immaginazione del lettore. Si può affermare che Damasio sia un maestro nell'evocare questo mondo così scarno e spazzato continuamente dal vento.

Gran parte del fascino del romanzo è anche rivestito proprio dagli affascinanti cenni alla pseudo-scienza che spiega, anche con parole inventate ad hoc, le varie forme del vento, le loro caratteristiche e i misteri che ancora le avvolgono. Ed è proprio per scoprire la fonte del vento che l'Orda esiste, percorrendo controvento la terra conosciuta fino all'Estrema Vetta.

L'Orda è composta da ventidue individui e ognuno di loro è specializzato in un'area di competenza necessaria per raggiungere l'Estrema Vetta. Come ho già detto, tutti i loro punti di vista si avvicendano nel narrare la storia, ma non tutti con la stessa frequenza. Principalmente ascoltiamo le voci interiori di Golgoth, Sov, Pietro, Caracollo e Oroshi. Sono anche i personaggi ai quali si finisce per affezionarsi di più (anche se Golgoth è così stronzo da renderlo piuttosto difficile).

Quindi quale sarebbe il mio giudizio complessivo su questo libro? Fino a tre quarti del romanzo ero pronta a dargli cinque stelline e proclamarlo uno dei libri più belli di sempre. L'idea di questo viaggio controvento alla ricerca della fonte di ogni vento, del senso della vita, della propria identità era assolutamente coinvolgente.

Purtroppo il finale mi ha smontato. In parte credo sia dovuto al fatto che già da metà romanzo inizia a essere evidente dove si andrà a parare. Poi, non so, per me il finale non ha avuto la stessa potenza narrativa dei primi tre quarti del romanzo, nei quali davvero l'autore ci ha fatto condividere gioie e drammi dell'Orda.

Mi sento comunque di consigliarne la lettura, sia a chi cerca un fantasy fuori dai soliti schemi sia a chi voglia buttarsi nella letteratura fantastica, ma non può soffrire elfi, bacchette magiche e draghi volanti.