Falbapala a répondu au statut de La crevette de la mare 🦐
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Je sèche mes larmes en terminant cette lecture.. J'ai ADORÉ ! L'écriture est très belle, c'est pleins de petites leçons de vie qui font du bien au coeur. Vraiment ce livre m'a pris au coeur, je le conseille fortement. C'est remplit de douceur, de nostalgie, d'amour, bref, lisez le !
L'amour commence par une métaphore. Autrement dit : l'amour commence à l'instant où une femme s'inscrit par une parole dans notre mémoire poétique.
Pour échapper à la souffrance, le plus souvent on se réfugie dans l'avenir. Sur la piste du temps, on imagine une ligne au-delà de laquelle la souffrance présente cessera d'exister.
Le drame d'une vie peut toujours être exprimé par la métaphore de la pesanteur. On dit qu'un fardeau nous est tombé sur les épaules. On porte ce fardeau, on le supporte ou on ne le supporte pas, on lutte avec lui, on perd ou on gagne.
Non, ce n'était pas de la superstition, c'était le sens de la beauté qui la délivrait soudain de son angoisse et l'emplissait d'un désir renouvelé de vivre.
Je pourrais dire qu'avoir le vertige c'est être ivre de sa propre faiblesse. On a conscience de sa faiblesse et on ne veut pas lui résister, mais s'y abandonner. On se soûle de sa propre faiblesse, on veut être plus faible encore, on veut s'écrouler en pleine rue aux yeux de tous, on veut être à terre, encore plus bas que terre.
Elle éprouvait un insurmontable désir de tomber. Elle vivait dans un continuel vertige.
Celui qui veut continuellement "s'élever" doit s'attendre à avoir un jour le vertige.
L'homme, à son insu, compose sa vie d'après les lois de la beauté jusque dans les instants du plus profond désespoir.
Mais à ne point se soucier de son corps, on en devient plus facilement la victime.
Je sors de cette lecture en ne sachant trop que dire. Cette lecture, mais après tout c'est Kundera, est partagée entre philosophie, culture, par le biais de personnages que l'on comprend, ou non.
Milan Kundera parle d'un couple principalement, mais pas que, pour illustrer les questions que l'ont peut se poser sur l'amour, le sexe, l'amour et le sexe sont-ils liés, l'amour et le sexe peuvent-il se départager ? Il soulève aussi la question de notre rapport au corps, de notre relationnel. Il parle également de politique. Il fait un mélange un peu bizarre c'est sûr, mais qui au final arborent une grand cohérence que l'ont adopte au fur et à mesure de la lecture.
Le fil est parfois un peu dur à suivre, mais j'ai tout de même apprécier ma lecture.
Mais l'ombre ne fait que passer. Avant que l'ombre vienne, il y a de la lumière, et après c'est derechef la lumière, car l'ombre pourrait-elle exister autrement ? Si la lumière n'existait pas ?
— Un bûcher sous la neige by Susan Fletcher, Suzanne V. Mayoux
Quand nous avons échangé un baiser, c'était comme si je le connaissais d'avance, comme si ce baiser non attendait depuis toujours.
— Un bûcher sous la neige by Susan Fletcher, Suzanne V. Mayoux
Je crois donc aux serments du coeur. C'est ceux qui doivent guider notre vie, car avec un coeur muselé quelle vie vaut d'être vécue ? Aucune, à mon idée.
— Un bûcher sous la neige by Susan Fletcher, Suzanne V. Mayoux